Le syndrome des ovaires polykystiques SOPK est un trouble hormonal courant qui affecte la fertilité. 7 à 10% des femmes en âge de procréer souffrent du syndrome des ovaires polykystiques. Bien sûr, la plupart des femmes apprenne qu’elles ont des ovaires polykystiques au moment qu’elles s’intéressent à leur fertilité et à une éventuelle grossesse.
Les symptômes les plus courants du syndrome des ovaires polykystiques sont:
1. Augmentation des androgènes, c’est-à-dire des hormones telles que la testostérone, qui peuvent provoquer de l’acné, une croissance accrue des poils sur le visage et le corps, et d’autres fois, elle n’est détectée qu’après des analyses de sang.
2. Problèmes avec le cycle menstruel: le cycle peut présenter des perturbations, il peut y avoir des retards et parfois le cycle menstruel peut s’arrêter complètement, c’est-à-dire qu’une aménorrhée peut survenir. Ces troubles affectent la fonction de l’ovulation, et donc la fertilité des femmes.
Le terme «ovaires polykystiques» décrit l’apparence des ovaires lors de l’échographie gynécologique. Les ovaires semblent contenir de nombreux petits follicules (peut-être 10 ou plus, chacun) et le follicule dominant du mois qui normalement devra ovuler, ne se développe pas si facilement.
Le directeur scientifique et clinique d’Embryolab, Nikos Christoforidis, MD, FRCOG, DFFP, chirurgien obstétricien-gynécologue, cofondateur d’Embryolab Academy, nous informe qu’ «à la clinique Embryolab les femmes qui sont diagnostiqués avec le syndrome des ovaires polykystiques sont évaluées et suivies selon les lignes directrices, publiées en 2018 par Health Professionals International, avec le soutien de la Société Américaine de Médecine Reproductive (ASRM, American Society for Reproductive Medicine) et de la Société Européenne de Reproduction Humaine et d’Embryologie (ESHRE). Nous sommes tous en ligne pour améliorer la qualité de vie des femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques et assurer des services de haute qualité dans les procédures et les traitements de fertilité.»
1. Le diagnostic de syndrome des ovaires polykystiques signifie-t-il que je devrai subir une FIV pour tomber enceinte?
Non. De nombreuses femmes reçoivent un diagnostic de SOPK, mais la plupart d’entre elles tombent enceintes naturellement. De nombreuses femmes atteintes de SOPK ont un cycle normal, l’ovulation est donc plus susceptible de se produire régulièrement. Cependant, il est plus difficile de concevoir naturellement là où il y a une instabilité du cycle menstruel de la femme. Là, des interventions sur l’alimentation et l’exercice, visant à un poids corporel normal, mais aussi des médicaments destinés à provoquer l’ovulation, conduisent de nombreuses femmes atteintes de SOPK à une grossesse, sans interventions particulières.
La fécondation in vitro est indiquée chez une femme atteinte de SOPK lorsque d’autres conditions médicales coexistent, telles que la pathologie des trompes de Fallope, un faible nombre et concentration de spermatozoïdes, ou lorsque les interventions les plus simples ont été essayées sans donner de résultats positifs.
2. Quels sont les effets secondaires / complications auxquels je dois m’attendre si je souffre du syndrome des ovaires polykystiques et que je subis une FIV?
Une femme atteinte du syndrome des ovaires polykystiques, pendant un traitement de FIV, a une sensibilité accrue à l’hormonothérapie. Cette sensibilité se manifeste par le développement d’un grand nombre d’ovules pendant la stimulation hormonale ovarienne et l’augmentation de la production hormonale par ses ovaires.
La stimulation hormonale ovarienne incontrôlée peut conduire à la présence du syndrome d’hyperstimulation ovarienne en surchargeant la fonction du corps. Des effets comme la rétention d’eau, l’enflure, une sensation d’inconfort dans l’abdomen, la difficulté à respirer et à uriner puissent apparaitre.
Cependant, aujourd’hui, le syndrome d’hyperstimulation ovarienne a presque disparu, car les derniers protocoles pharmaceutiques que nous utilisons, combinés à l’évolution des techniques de cryoconservation avec la congélation de tous les embryons, permettent l’achèvement en toute sécurité des ovocytes et de leur fécondation, avec un transfert d’embryons à un stade ultérieur. Ainsi, après un nouveau cycle menstruel, nous préparons le transfert d’embryons dans des conditions contrôlées sans stimulation hormonale.
3. Quel est l’effet du syndrome des ovaires polykystiques sur la FIV?
Lorsque le syndrome des ovaires polykystiques conduit à l’infertilité, il est généralement dû à l’absence d’ovulation et peut souvent être associé à d’autres problèmes, tels que la présence plus fréquente des ovocytes immatures.
Cependant, avec les protocoles de stimulation et les médicaments appropriés que nous utilisons dans les traitements de FIV, nous visons à changer le taux de maturation des ovules et ainsi avoir autant d’ovules matures possibles pour la fécondation.
Enfin, en raison de la sensibilité accrue des ovaires à la stimulation hormonale, le dosage des médicaments utilisés est faible pour éviter les effets secondaires et les complications, avec un suivi fréquent et systématique de la femme tout au long du traitement.