On gagne toujours en posant des questions.
N’hésitez pas, posez-nous toutes les questions que vous voudrez.
Je souffre d’endométriose. Est-ce que cela peut affecter ma fertilité ? Aurai-je besoin de recourir à la FIV ?
Bien qu’il soit difficile de trouver des chiffres exacts, l’endométriose est considérée comme une affection relativement fréquente. En effet, l’on estime que près de 10 à 15 % des femmes en sont touchées. Elle peut se présenter associée à divers symptômes ou être tout à fait silencieuse, c’est pourquoi elle est considérée comme une affection sournoise. En ce qui concerne la fertilité, selon les estimations, 30 à 40 % des femmes atteintes d’endométriose présentent des difficultés de conception. Bien que l’on ne sache pas encore exactement comment l’endométriose peut entraîner l’infertilité, l’on pense que plusieurs facteurs sont impliqués dans le mécanisme en question. Bien entendu, aux stades les plus graves de la maladie, il existe des facteurs anatomiques qui affectent la conception naturelle, telles que les adhérences autour des trompes ou de grands kystes ovariens endométriosiques. Bien que je ne dispose pas de suffisamment de renseignements concernant votre propre cas, je ne peux pas exclure la possibilité que votre fertilité soit affectée par l’endométriose.
Cependant, il existe des solutions susceptibles de vous aider ; La prise en charge de l’endométriose par endoscopie améliore les probabilités d’une grossesse, tant par conception naturelle que par FIV. En outre, grâce aux protocoles actuels de procréation assistée il est possible d’accroître encore plus les taux de succès, au moyen d’un traitement personnalisé. Lorsque vous déciderez d’avoir un enfant, il sera bon de consulter un gynécologue spécialisé en reproduction qui pourra vous orienter dans votre effort.
Avec mon partenaire, nous avons pris la décision d’avoir un enfant. Mais je suis stressée parce que je crains que nous rencontrions des difficultés. Devrions-nous faire des tests de dépistage prénatal ?
Vous ne devriez pas stresser. Vous n’en êtes qu’au début de l’entreprise et se hâter est souvent mauvais conseiller ; Commencez donc par essayer d’éloigner autant que faire se peut le stress de votre quotidien. D’ailleurs, 85 % des couples qui décident d’avoir un enfant, y arrivent au cours de la première année. En ce qui concerne le dépistage prénatal, il serait un peu tôt de réaliser une série d’examens d’évaluation de la fertilité qui peuvent être coûteux et excessifs, dans votre cas.
D’un autre côté, l’examen annuel chez votre gynécologue est précieux, surtout dans la perspective d’une grossesse. Je pense que, au départ, un examen par échographie de l’utérus et des ovaires, combiné à un bilan sanguin, un examen des seins et un frottis vaginal sont suffisants pour une bonne évaluation de votre état de santé. Si, après un an d’effort, vous n’avez pas atteint votre objectif, alors, il serait bon de consulter un centre spécialisé en procréation assistée.
Après un mois de rapports sexuels libres, je suis tombée enceinte. Mais, à la 6e semaine, j’ai eu une fausse-couche. Quatre mois sont passés depuis le curetage. Que me recommandez-vous ? Devrais-je me faire examiner ? La prochaine tentative me fait peur.
Je comprends votre inquiétude à propos de la prochaine grossesse, après l’aventure de la fausse-couche. Mais, vous devriez savoir que votre cas n’est pas rare : un taux de 10 à 25 % des grossesses cliniquement identifiées n’aboutit pas. Sachez, toutefois, que 90 % des femmes ayant eu une fausse-couche auront à l’avenir une grossesse réussie et un enfant en bonne santé. Je vous suggère de poursuivre les efforts sans tests de dépistage, pour l’instant, et d’essayer de ne pas vous inquiéter. Si, lors de votre prochaine grossesse, l’issue est la même, il sera bon de consulter votre médecin ou un centre spécialisé pour identifier la cause et trouver la solution à votre problème.
Quels sont exactement les examens qu’une femme doit subir concernant la santé du vagin et de l’utérus, avant l'implantation. J’ai entendu parler d’une culture qui doit être faite au cours des menstruations.
En effet, la bonne santé du vagin et, surtout, de l’utérus joue un rôle important dans l’implantation de l’embryon et le succès de la FIV. La bonne santé du vagin peut être évaluée lors de l’examen clinique et au moyen de la culture des sécrétions tant vaginales que de l’exocol. Toutefois, cet examen ne doit pas être effectué durant les menstruations car cela en diminuerait la fiabilité. D’un autre côté, l’évaluation de l’état de l’utérus nécessite des examens plus spécialisés. Pour commencer, un examen par échographie peut permettre d’évaluer la texture et la morphologie de l’utérus. En outre, il est possible de réaliser une culture d’endomètre, à condition que le matériel ne soit pas prélevé durant les menstruations. Je vous suggèrerai que le prélèvement soit effectué quelques jours après la fin des menstruations, à l’aide d’un dispositif spécial de prélèvement intra-utérin, auprès d’un centre spécialisé. Il s’agit d’une méthode moderne, ne nécessitant pas d’anesthésie et offrant des résultats particulièrement fiables. Ainsi, il est possible de savoir s’il existe quelque microbe dans l’utérus et de traiter le problème.
Quels sont les pour et les contre dans l’effort d’un couple à procréer par FIV et combien cela peut influencer sa vie ?
Les questions que vous posez méritent une discussion longue et détaillée. Toutefois, nous essaierons d’en aborder les principaux points. La FIV est l’outil dont nous disposons pour aider les couples qui présentent des problèmes de fertilité à réaliser l'objectif : une grossesse et un enfant sain. Son grand avantage est que nous sommes en mesure de maîtriser chacune des étapes du processus de procréation et, au moyen d’examens spécifiques, identifier le niveau où se situe le problème. En connaissant la cause du problème, nous sommes en mesure de proposer des solutions qui augmenteront les probabilités de réussite. D’un autre côté, le principal désavantage de la FIV est le coût. Non pas seulement le coût financier mais aussi le coût affectif. Il s’agit d’une procédure que le couple doit gérer au niveau psychologique car elle exige du temps et de la volonté à un point susceptible d’affecter la vie quotidienne du couple. C’est pourquoi le centre de procréation assistée que vous choisirez doit offrir des services de soutien psychologique, encadrés par un psychologue spécialisé en procréation assistée.
Comment se déroule la procédure de congélation des ovocytes ?
La procédure de congélation d’ovocytes commence, à nouveau, par la stimulation des ovaires. Mais, après les avoir prélevés, nous ne procédons pas à la fécondation mais à la cryoconservation des ovocytes. Cette technique est particulièrement efficace pour obtenir une grossesse, après le dégel et la fécondation de ces ovocytes, lorsque la technique de cryoconservation appliquée est celle de la vitrification. Celle-ci est la technique la plus moderne de cryoconservation.
Une fois le transfert d'embryon réalisé, combien de temps dois-je attendre pour connaître le résultat ?
Ne vous fiez pas aux symptômes de grossesse. Nous vous suggérons de faire un test hCG environ 15 jours après le transfert d'embryon, pour connaître le résultat de l’entreprise. Jusqu’à ce moment-là, essayez de patienter et de ne pas vous inquiéter.
L’examen génétique préimplantatoire est-il nécessaire lors de la FIV ou bien doit-il être effectué uniquement si les parents sont porteurs d’une maladie héréditaire ?
L’examen préimplantatoire est un des outils dont nous disposons en procréation assistée pour aider les couples qui en ont besoin. Mais, il existe des indications précises pour effectuer cet examen qui, par conséquent, ne concerne pas tous les couples. En effet, il est pratiqué pour des couples qui présentent une maladie héréditaire, afin de vérifier l’état des embryons. Dans ce cas, l’on réalise le diagnostic génétique préimplantatoire (DGP) dans le cadre duquel le dépistage porte sur des troubles génétiques précis tels que la thalassémie et la fibrose cystique (mucoviscidose), afin que seuls des embryons sains ne soient placés dans l’utérus. Le dépistage génétique préimplantatoire (DGP) peut cependant également aider d’autres couples. Des couples souffrant de fausses-couches à répétition ou ayant tenté plusieurs fois, sans succès, la FIV, mais aussi les femmes d’âge relativement élevé du point de vue de la reproduction peuvent bénéficier du dépistage d’anomalies chromosomiques. Notre mission est toujours de transférer uniquement les embryons sains, afin d’augmenter les probabilités de succès.
Je peux faire un FIV avec des ovocytes étrangers. Mais, mon enfant, prendra-t-il aussi des éléments de mon propre ADN ?
C’est un fait : le don d’ovocytes a aidé plusieurs femmes à vivre la joie de la grossesse et de la maternité. Dans votre cas, l’on utilisera des ovocytes provenant d’une donneuse appropriée et des spermatozoïdes provenant de votre partenaire. Cela signifie que l’embryon ne prendra pas de matériel génétique provenant de vous. Mais, la vie intra-utérine a une influence significative sur l’embryon. Des recherches ont montré que le milieu utérin détermine l’état de santé de la personne jusqu’à sa vie adulte. D’un autre côté, bien entendu, l’enfant prendra des traits de votre caractère, de votre personnalité, étant donné que celle-ci dépend de la façon dont on est élevé et n’est pas génétiquement déterminée. C’est pourquoi, me semble-t-il, il sera bon d’accorder une attention toute particulière au choix de Centre de procréation assistée, pour être certaine que la donneuse a fait l’objet tant des dépistages génétiques que de l’évaluation psychologique. Chez Embryolab, le programme de don met en œuvre des procédures strictes en matière de sélection et d’examen.
Une fois que la FIV a réussi, l’accouchement a-t-il toujours lieu par césarienne ?
Le mode d’accouchement ne dépend pas du mode de fécondation mais bien de l’évolution de la grossesse, de l’existence ou pas de complications au cours de l’accouchement et de l’évolution de celui-ci. Ainsi, l’accouchement par césarienne n’est pas une voie à sens unique en cas de FIV. Ce qui importe le plus, toutefois, pour vous, c’est d'avoir un accouchement en toute sécurité, par voie naturelle ou par césarienne, et de rentrer à la maison avec un bébé en pleine santé.
Pourriez-vous me fournir des informations sur la FIV en cycle naturel ?
L’intégration du cycle naturel dans les protocoles de la FIV est devenue assez populaire depuis quelques années. Au cours de cette procédure, l’on surveille la première moitié du cycle de la femme, sans intervenir au moyen de médicaments. Le prélèvement d’ovocytes est réalisé lorsque les conditions sont bonnes pour déclencher la maturation des ovocytes. Suit la fécondation en laboratoire et le transfert d'embryon(s). Alternativement, il est possible de cryoconserver l’embryon, afin qu’un nombre précis soit prélevé pour augmenter les probabilités de succès. Bien que la FIV en cycle naturel semble attrayante, en raison de la non-utilisation de médicaments, il ne faut pas oublier qu’elle présente certains désavantages. Il s’agit d’une procédure qui nécessite du temps pour donner des résultats. Cela en fait une option qui consomme non seulement du temps mais aussi, souvent, l’énergie psychique du couple. En outre, la non-utilisation de médicaments implique toujours le risque de ne pas disposer d’ovocyte, en fin de compte, ou de ne pas réagir à temps par rapport à l’ovulation naturelle. Cela est souvent source de stress pour le couple. La FIV en cycle naturel est un outil utile qui, toutefois, ne convient pas à tous. Un gynécologue spécialisé en reproduction pourra vous conseiller en la matière, savoir si elle convient à votre cas particulier et vous aider à prendre la bonne décision.
J’ai 40 ans et je suis mariée depuis 3 ans. Nous essayons sans succès d’avoir un enfant et je pense à l’insémination. Mais, j’ai entendu que les taux de réussite sont faibles. Est-ce que cela ne me ferait pas perdre encore plus de temps ?
La méthode de l’insémination intra-utérine, en différentes versions, fut utilisée depuis le début de la procréation médicalement assistée. Elle peut offrir de meilleurs taux de réussite par comparaison à la conception naturelle, notamment pour les couples qui ne présentent pas quelque problème majeur. Mais, elle est significativement moins efficace que la fécondation in vitro. En outre, avant d’avoir recours à l’insémination, vous devez savoir qu’il existe certaines conditions précises qui influencent le résultat. Il s’agit, par exemple, du bon état des trompes de Fallope et du spermogramme. Par conséquent, si vous et votre époux remplissez ces conditions, vous pouvez essayer cette méthode pour un certain temps. Mais, comme vous avez déjà 40 ans, ce « certain temps » devra être court. C’est pourquoi nous vous suggérons de ne pas vous décourager si une ou deux tentatives se révèlent infructueuses et de poursuivre avec une fécondation in vitro. Ainsi, vous n’aurez pas perdu de temps mais vous aurez utilisé tous les outils qu’offre la technologie de la procréation assistée, de nos jours.
J’ai 41 ans et mon mari en a 42. Cela fait 2 mois que j’essaie de tomber enceinte. Est-ce que cela aurait un sens si j’entamais immédiatement un plan FIV ?
Plusieurs couples se posent des questions quant au moment à partir duquel il est bon d’avoir recours à la procréation médicalement assistée. En ce qui concerne votre cas, la conception naturelle n’est évidemment pas exclue. En tout état de cause, l’âge de la femme est l’indicateur pronostique le plus important, tant pour la conception naturelle que pour la réussite de la FIV. En effet, la probabilité d’une grossesse baisse fortement après l’âge de 40 ans. C’est pourquoi, je vous suggère de réaliser bientôt une première évaluation chez Embryolab. Une simple batterie d’examens, portant sur vous-même et votre époux, permettra d’esquisser votre profil reproductif. Partant de ces informations, un gynécologue spécialisé en médecine reproductive pourra élaborer un plan d’action qui vous permettra de ne pas perdre de temps.
J’ai 33 ans et mon époux en a 34. Depuis près de 17 mois nous essayons d’avoir un bébé, sans résultat. L’examen par échographie n’a montré aucun symptôme d’endométriose. La valeur de 20,1 de la CA125, dont la limite normale est 35, est-elle un obstacle à la conception ?
En effet, l’endométriose peut être un ennemi sournois du couple qui désire avoir un enfant. Elle semble toucher 10 à 15 % des femmes en âge de procréer et ce taux augmente parmi les femmes confrontées à des problèmes d’infertilité. Malheureusement, la valeur du marqueur CA125 est limitée dans le cas du diagnostic de l’endométriose. Il semble en aller ainsi dans votre cas, où la valeur du CA125 fait douter. D’un autre côté, plusieurs femmes souffrant d’endométriose ne présentent pas de signes cliniques ni de symptômes préoccupants, mais seulement des problèmes de fertilité. Le diagnostic définitif de la maladie ne peut être posé qu’au moyen de l’endoscopie diagnostique et de l’examen histologique de foyers suspects. Nous vous suggérons de ne pas prendre de décision hâtive. Une évaluation chez Embryolab vous donnera une réponse précise. Sur la base des informations que vous nous fournissez, il serait plutôt probable que ce qui se cache derrière votre problème, ce n’est pas l’endométriose. Mais, même s’il s’avérait le contraire, les protocoles modernes et les techniques de fécondation in vitro peuvent vous aider à atteindre votre objectif.
Mon médecin m’a recommandé le Pregnacare Conception pour aussi longtemps que nous essayons. Je suis sa recommandation. Avez-vous des commentaires au sujet de ce complément ? Est-il bon ? Dois-je continuer ?
Pregnacare Conception, tout comme les préparations similaires que l’on trouve sur le marché grec, est un bon complément alimentaire dont les ingrédients peuvent aider l’organisme de la femme qui souhaite concevoir un enfant. Je vous recommande de le poursuivre, au cours de votre effort.
Quelle est la moyenne de la durée des efforts pour concevoir ? Je sais qu’après 1 un, il est bon de subir des examens mais existe-t-il des données sur la durée moyenne de l’effort ?
Vous comprenez bien que personne n’est en mesure de dire avec précision quelle est la durée de cet effort. Toutefois, vous devriez savoir que 85 % des couples obtiendront une conception naturelle au cours de la première année de leur effort. Si les efforts s’avèrent infructueux après un an, il est bon de consulter un centre spécialisé en procréation assistée, pour une exploration. Mais, si vous avez plus de 35 ans, nous vous suggérons d’effectuer cette visite avant de compléter un an d’effort.
Mon travail implique de nombreux voyages, presque tous les mois, vers de destinations à 5 ou 6 heures de vol, au départ de la Grèce. Si je suis enceinte, j’essaierai d'arrêter ces voyages, à tout le moins pour le premier trimestre. Mais, avant cela, je ne peux pas le faire parce que je perdrai mon emploi et j’en ai besoin. Mais, si je suis enceinte et qu’avant de le savoir je pars en voyage, est-ce que cela affectera ma grossesse ? Est-ce déterminant ? Je ne peux pas ne pas voyager pour toute la durée de l’effort…
Les voyages en avion, quelle qu’en soit la durée, n’affectent ni l’issue de la FIV ni celle d’une éventuelle grossesse. Gardez simplement à l’esprit que, lors de la FIV, il peut être nécessaire de réaliser des échographies plus souvent. En effet, les voyages sont recommandés car ils réduisent le stress et peuvent avoir des effets positifs, notamment quand ils sont combinés aux vacances et au repos.
J’ai entendu parler d’un test d’ovulation. Est-ce bon de le faire ? Comment se déroulent-ils ?
Les tests d’ovulation sont des kits spéciaux qui dosent l’hormone LH dans l’urine. Cette hormone est secrétée lors de l’ovulation et c’est une façon de programmer un rapport sexuel. Toutefois, ils ne sont pas toujours fiables. Vous pouvez les utiliser pour quelques mois mais veillez à trop vous fier. Il ne faut pas qu’ils deviennent la cause qui retardera votre visite chez un gynécologue spécialisé, si vos efforts sont infructueux.
J’ai 32 ans et, depuis près d’un an, nous essayons avec mon époux d’avoir un deuxième enfant. Nous avons déjà un petit garçon de 2 ans. Que me conseillez-vous ? Devons-nous continuer seuls ou bien devrions-nous consulter un spécialiste et procéder immédiatement à une FIV ?
Plusieurs couples rencontrent des difficultés à avoir un deuxième enfant après une première grossesse réussie. Dans ces cas, il est probable qu’un problème qui n’existait pas avant soit présent maintenant. Dans votre cas, lorsque vous aurez complété un an d’efforts infructueux, je vous propose de consulter un centre spécialisé en procréation assistée. Cela ne signifie pas qu’il soit nécessaire de faire une FIV immédiatement. Il conviendra d’identifier le problème qui rend la seconde grossesse difficile. Il serait donc bon que, vous et votre époux, fassiez une série d’examens spécialisés que le médecin vous indiquera. Il est probable que votre problème puisse être résolu sans avoir recours à la FIV. Dans la majorité des cas comme le vôtre, le pronostic est meilleur, puisque vous avez déjà un enfant. Si, toutefois, vous avez besoin de l’aide de la FIV, votre traitement sera ciblé sur votre problème.
Malheureusement, tant moi que mon partenaire, nous sommes porteur de la thalassémie. Ainsi, avoir un enfant qui souffre de problèmes de santé est une idée qui me terrifie. La FIV ne serait-elle pas la solution indiquée ?
En effet, la FIV, lorsqu’elle est accompagnée du diagnostic génétique préimplantatoire (DGP) est la bonne voie pour réduire au minimum les probabilités que l’enfant à naître soit atteint d’une maladie génétique, comme la thalassémie. Avec le diagnostic préimplantatoire, l’on essaie d'examiner les embryons du point de vue de la maladie génétique concernée, afin de ne transférer dans l’utérus que les embryons sains. Mais, comme tous les examens médicaux, il ne peut pas être exact à 100 %. C’est pourquoi nous vous proposons d’effectuer également l’examen détaillé au cours du 1er trimestre de la grossesse, pour être encore plus rassurée concernant la santé de votre enfant. En ce qui concerne le coût, il dépendra du traitement qui sera choisi dans votre cas. Toutefois, la qualité des services devrait vous préoccuper bien plus, et non pas seulement le coût.
J’avais trois semaines de retard et, après un test négatif et un dosage négatif d’hormone chorionique, j’ai commencé le primolut. En effet, ce matin j’ai pris la première pilule. Mais, il y a quelques instants j’ai eu mes règles. J’imagine qu’il n’est pas nécessaire de continuer avec les pilules, n’est-ce pas ? Est-ce que même cette pilule que j’ai prise aura des effets ultérieurs ? Comment dois-je calculer dorénavant mes jours féconds ? (cycle de 30 jours, sauf pour le dernier) ?
Il n’est pas nécessaire de poursuivre la prise des pilules, dès lors que vous avez vos règles et que le dosage de chorionique était négatif. Cette seule pilule que vous avez prise n’aura pas d’effets ultérieurs. Il n’affectera pas non plus votre cycle. D’un autre côté, le fait d’avoir 3 jours de retard sans être enceinte peut être dû au hasard ou bien cacher quelque kyste ovarien. C’est pourquoi je vous suggère de demander une échographie à votre médecin qui sera en mesure de clarifier la situation. Les jours féconds d’une femme sont déterminés à partir du moment de l’ovulation. Cela peut se produire dans un délai de 7 à 21 jours à partir du premier jour des règles et n’est pas toujours stable, pas même chez la même femme. Sur la base des renseignements que vous me fournissez, je pense que votre ovulation doit se situer entre le 15e et 18e jour depuis le début des règles. Il existe sur le marché certains kits d’ovulation qui peuvent vous aider à déterminer, en gros, vos jours féconds. Toutefois, souvenez-vous qu’ils ne sont pas toujours fiables. Si vous rencontrez des difficultés à être enceinte, il serait bon de consulter un des gynécologues spécialisés en procréation assistée de l’Équipe d’Embryolab qui pourra vous orienter.
J’ai 34 ans et mon partenaire en a 42. Nous pensons avoir un enfant et, depuis le mois dernier, nous avons des rapports sexuels sans contraception (nous n’insistons pas aux jours féconds). Le 14 mars, j’ai eu mes règles. Je me demande combien souvent nous devons avoir des rapports et après combien de temps je devrais demander conseil. Aussi, une grossesse est-elle probable uniquement aux jours féconds ?
Je vous souhaite le meilleur dans l’effort que vous avez entamé avec votre partenaire. Les relations sexuelles jouent un rôle très important dans la vie d’un couple, car elles créent un lien affectif et intellectuel. Ainsi, leur fréquence, même dans le but de procréer, doit être déterminée par votre désir et votre humeur et ne pas être un facteur de stress supplémentaire dans votre relation. En ce qui concerne la conjoncture où la conception naturelle peut avoir lieu, en effet, la probabilité de grossesse existe surtout dans le laps de temps autour de vos jours féconds. Bien entendu, la condition nécessaire est que, ces jours-là, il y ait ovulation. Toutefois, le moment de l’ovulation peut différer d’une femme à l’autre mais, aussi, entre cycles, chez la même femme. Il existe sur le marché des tests d’ovulation qui peuvent vous aider à déterminer, en gros, vos jours féconds pour avoir des rapports sexuels à ce moment-là. Mais, n’oubliez pas que ces tests ne sont pas toujours fiables. Si, après un an d’effort, vous n’avez pas atteint votre objectif, alors, il serait bon de consulter un centre spécialisé en procréation assistée.
J’ai 35 ans et, avec mon partenaire, nous venons de commencer les rapports sexuels sans contraception. Je ne sais pas combien de temps il faudra pour que je sois enceinte, mais, y a-t-il des choses auxquelles il faut veiller, à faire ou à éviter ? Par exemple, le café et l’alcool, sont-ils autorisés ? Dois-je commencer à prendre des compléments alimentaires ?
Nous vous souhaitons de réaliser bientôt votre rêve et d’avoir un enfant en pleine santé. Pendant la période où vous essayez d’avoir un enfant, nous vous suggérons de poursuivre une vie équilibrée et de ne pas cultiver d’habitudes extrêmes. Bien sûr que vous pouvez consommer de l’alcool et du café, dans votre vie sociale, à condition de ne pas en abuser. Un ou deux verres de vin par semaine n’auront pas d’effet sur votre effort. Ils peuvent même vous aider à réduire le stress du quotidien. D’un autre côté, la cigarette peut être un obstacle important, car il affecte le profil de reproduction, tant le vôtre que celui de votre partenaire. Une alimentation équilibrée, combinée à l’exercice et sans tabac est la meilleure façon de renforcer vos chances. En ce qui concerne les compléments alimentaires, il en existe plusieurs qui sont conçus pour soutenir votre effort. Vous pouvez certainement ajouter un tel complément à votre alimentation, selon le conseil d’un gynécologue spécialisé en médecine reproductive.
Avec une trompe saine, puis-je être enceinte ?
J’ai 33,5 ans et, avec mon mari qui a le même âge, nous essayons depuis un an d’avoir un enfant. J’ai fait une salpingographie et il s’est avéré qu’une de mes trompes est obstruée. Mais, l’autre est bonne. Mes dosages hormonaux étaient bons. En général, nous suivons un mode de vie sain, nous faisons de l’exercice physique, nous mangeons sainement, etc. Mais, le sperme de mon mari a été diagnostiqué comme étant de faible motilité (sans que cela n’atteigne des niveaux tragiques), mais, à présent, il en est à la fin d’un traitement de trois mois, basé sur des vitamines, et nous allons répéter le spermogramme. Ma question est la suivante : Est-ce que cela vaut la peine d’attendre encore un an, en espérant en une conception naturelle, ou bien devrais-je réaliser une FIV ? Existe-t-il des probabilités de conception naturelle ?
RÉPONSE :
C’est particulièrement encourageant que vous suiviez un mode de vie sain. En effet, l’alimentation équilibrée et l’exercice physique jouent un rôle important dans le processus de reproduction. Bien entendu, l’on ne peut pas exclure la conception naturelle dans votre cas, puisque vous êtes un jeune couple sans gros problème, comme vous le décrivez. Si, donc, le nouveau spermogramme de votre époux est bon, vous pouvez poursuivre votre effort pour quelques mois encore. Mais, il est vrai que la majorité des couples qui essaie d’avoir un enfant, y arrive dans la première année. Si vos efforts se révèlent infructueux dans les mois à venir, ne soyez pas déçus et ne prenez pas de décisions hâtées. Dans ce cas, un des spécialistes d’Embryolab pourra vous conseiller sur la marche à suivre. Pour commencer, l’insémination intra-utérine combinée à une induction douce d’ovulation peut vous aider à augmenter les probabilités d’une grossesse.
J’ai 42 ans et, il y a six mois, je me suis mariée. Mon époux a 38 ans et nous essayons d’avoir un enfant. Mais, sans succès. J’ai réalisé des examens de dépistage prénatal et, dans l’ensemble, je me porte bien. Que me proposez-vous ?
Si vos examens n’ont pas relevé de problème, l’étape suivante est que votre époux effectue des analyses (spermogramme, culture de sperme), pour exclure la part masculine, dans votre cas. Mais, vous devez réaliser que la fertilité d’un couple est fortement liée à l’âge. Malheureusement, la capacité de procréer diminue au fur et à mesure que l’âge augmente. Ceci est surtout vrai pour la femme et, moins, pour l’homme. Il est également important de comprendre que cette baisse de la fertilité due à l’âge est un fait normal, lié tant au nombre d'ovocytes qui se trouvent dans les ovaires qu’à la qualité de ces ovocytes. Après six mois d’effort, dans votre groupe d’âge, il serait bon d’explorer les causes et de consulter un spécialiste en procréation assistée. Les techniques modernes de fécondation in vitro peuvent vous aider à atteindre votre objectif.
Après l’utilisation prolongée de contraceptifs (5 ans) et leur interruption pour permettre à l’organisme de récupérer, existe-t-il une probabilité d'être enceinte ? Si ce n’est pas le cas, quand est-ce que les prochaines règles arrivent ? Je dois dire que j’ai pris la pilule uniquement à des fins de contraception !
La prise de contraceptifs offre une sécurité dans 98 % des cas, au cours de leur utilisation. Toutefois, une fois la prise interrompue, leur effet cesse. Ainsi, le cycle suivant l’interruption présente une probabilité de grossesse. Souvenez-vous également que les pilules contraceptives agissent par voie d’hormones pour supprimer le mécanisme régulant le fonctionnement des ovaires. Le délai dans lequel les ovaires récupèrent leur fonctionnement après l’interruption de la pilule varie d’une femme à l’autre et peut atteindre les 60 jours. Ainsi, je vous suggère d’attendre un peu, afin que les ovaires récupèrent et que les menstruations viennent. Toutefois, si la situation persiste, il serait bon de consulter votre médecin.
Mon époux a été récemment diagnostiqué atteint d’azoospermie non obstructive. L’urologue nous a suggéré d’effectuer une biopsie. Si des spermatozoïdes sont prélevés de cette façon, quelles sont les probabilités qu’ils soient féconds ? S’il n’est pas trouvé de spermatozoïdes et si nous obtenons un don, puis-je éviter la fécondation in vitro et avoir une insémination ? J’ai 34 ans et les examens que j’ai faits montrent que tout est normal.
Il serait bon que votre époux réalise des examens pour identifier la cause de l’azoospermie non obstructive et pour savoir dans quelle mesure la situation est réversible. La biopsie de testicule peut effectivement être une solution à votre problème. Je vous proposerais de suivre une méthode plus moderne de biopsie de testicule qui s’appelle microdissection-TESE ou microTESE. Elle est effectuée par un urologue spécialisé qui, à l’aide du microscope et d’un embryologiste expérimenté, peut effectuer une biopsie ciblée. Cela permet d’augmenter les probabilités de trouver des spermatozoïdes exploitables et de limiter significativement le traumatisme du testicule lors de l’intervention. Les spermatozoïdes prélevés selon cette méthode sont capables de féconder dans plus de la moitié des cas, à l’aide de la méthode de la micro-fécondation (ICSI). Mais, si la biopsie ne permet pas de trouver de spermatozoïdes, alors la solution pour vous réside dans le don de sperme. Si vous décidez d’avancer ainsi, et si vos examens sont normaux, vous pouvez commencer votre effort par une insémination.
J’ai 48 ans et, avec ma partenaire, nous avons récemment décidé d’avoir un enfant. Nous nous sommes adressés à un centre FIC où l’on a constaté l’azoospermie complète, chez moi, et la pré-ménopause chez ma partenaire. L’on nous a suggéré la solution du don d’embryons. Comment pouvons-nous être sûrs de la santé des donneurs pour être sûrs de celle de l’enfant ? Et, la procédure est-elle vraiment sûre pour ma partenaire (45 ans). Serait-il meilleur, pour des raisons de santé, d’avoir recours à l'adoption ?
Le don d’embryon est une bonne approche à votre problème. Il est très important de bien choisir l’unité de procréation assistée à laquelle vous vous adresserez. La bonne santé de la donneuse d’ovocytes doit être assurée par le biais d’un examen approfondie au niveau hématologique, génétique mais aussi psychologique. Chaque centre disposant de critères de sélection différents, veillez à ce qu’ils soient aussi stricts que nécessaire pour que vous vous sentiez en sécurité. En ce qui concerne le donneur de sperme, il faudra que soient appliqués les mêmes critères stricts de sélection ainsi que le même examen détaillé démontrant qu’il est en bonne santé. Vous devez savoir, bien entendu, que la grossesse est une période hautement exigeante pour l’organisme de la femme. C’est pourquoi je vous suggère de consulter votre médecin de famille. Il pourra évaluer dans quelle mesure votre épouse peut répondre aux exigences d’une grossesse. Bien entendu, il existe de très nombreux cas de femmes qui, à cet âge, ont bénéficié du don d’embryon, ont mené à bien leur grossesse et ont eu un enfant en parfaite santé. D’un autre côté, l’adoption est un admirable acte d’amour qui offre également la joie d’élever un enfant. Mais, plus que tout, c’est un choix personnel et une décision que le couple doit prendre ensemble.