Par Evi Kalouta, psychologue-psychothérapeute, Embryolab
Nous traversons une période où «l’arrêt et l’éloignement» dans tous les sens du terme constitue une protection et une solution à des risques que nous ne pouvons plus contrôler. Étrange mais vrai, nous devons nous éloigner des gens, des endroits où nous vivons de notre vie quotidienne, de nos emplois, même … et de nos propres rêves.
Gérer une crise nous oblige à prendre des décisions difficiles.
Dans cette nouvelle réalité, de nombreux couples sont obligés de reporter leur plan thérapeutique en se retrouvant dans une attente difficile. Une question spontanée serait: est-ce que cet ajustement aussi exigeant n’apporterait pas d’inconfort, de colère ou même d’anxiété pour la suite?
La réponse est non.
L’homme est fait pour réagir aux obstacles et chercher des solutions et des moyens de les surmonter. Il essaie et exploite déjà ses connaissances, son autoprotection, sa recherche et surtout … sa patience. Un mot magique et si fatigant parfois, il nous invite tous à le connaître encore et encore. Et rappelez-vous, comme toute nature trouve patiemment des moyens de revenir à ses propres crises, notre patience nous demande aussi de trouver les prochaines sûres étapes dans la foi et les soins personnels.
Surtout, aidons notre base, notre matériel le plus précieux: nous-mêmes. Parlons d’amour en regardant nous-mêmes, notre partenaire, notre vie. En surtout en regardons notre force, notre endurance et notre potentiel d’être ici, émotionnel et matures pour maintenant et pour l’avenir.